À quelques semaines de la période des fêtes, la hausse des cours du beurre a de quoi inquiéter les artisans boulangers et pâtissiers : ils ont ainsi dépassé leur plus haut niveau historique de 2022, atteignant alors 8 000 euros la tonne. Une information qui a de quoi surprendre alors que, dans le même temps, le géant Lactalis annonce réduire sa collecte de lait.
La convergence des luttes n’aura pas lieu. Galvanisés par l’attention qu’étaient parvenus à capter les agriculteurs, exprimant leur colère par des actions spontanées ou organisées sur l’ensemble du territoire, certains boulangers pensaient que l’attention portée au secteur alimentaire leur bénéficierait.
Un nom, un engagement : explorer avec sincérité et exigence, questionner les pratiques, refuser les raccourcis, c’est tout l’esprit de cerealiste. Dans un marché en pleine transformation, il est devenu urgent d’améliorer la fluidité de l’information pour permettre à chacun de ses acteurs d’appréhender leur environnement concurrentiel.